Théophane est client Nova Moto, et nous offre son témoignage sur l’usage du gilet airbag Motoairbag V2.0C, la version la plus complète avec un total de 25 litres de protection : 15 litres à l’arrière et 10 litres à l’avant. Rappelons que l’airbag moto Motoairbag est à date le seul gilet validé par la norme 1621/4:2013, dont il dépasse largement les exigences de niveau 2 : 1,4 kN de force résiduelle (ce que le corps absorbe après filtration d’un impact par l’airbag) au dos, 0,8 kN devant. La norme exige une force résiduelle maximale de 2,4 kN.
Abandonnons les chiffres. 20 000 km, 2 chutes, la parole est à Théophane !
« J’ai acheté le « moto airbag v2.0 » en mars 2016, il y a donc un peu plus de deux ans. Je l’utilise sur près de 95% de mes déplacements. Pourquoi pas 100% ? Car l’airbag n’est pas compatible avec le port d’un sac à dos qui pourrait l’empêcher, je suppose, de se déployer correctement.
Cela dit, après plus de 20.000 km à rouler avec ce gilet sur le dos, l’expérience est concluante. L’air bag a ses qualités et ses défauts, mais son but premier est rempli, il protège bien en cas de chute et est bougrement efficace dans cette situation.
L’airbag rempli donc parfaitement son rôle. Quelques points négatifs sont à constater malgré tout. Son poids qui peut être un handicap pour les personnes souffrant de mal de dos, car si parfois j’oublie que je l’ai sur les épaules, il s’avère pesant pendant les périodes ou mon dos me fait souffrir. Il est aussi un peu contraignant quand on voyage et que l’on veut s’arrêter pour marcher en ville par exemple car même s’il est prêt du corps, c’est toujours une couche en plus au même titre que la veste en cuir, le pantalon et les bottes. Le quotidien du motard qui roule protégé. La qualité générale des scratches ne m’a pas convaincue et j’attends de voir comment la fermeture éclair vieillira dans les prochaines années avant de me prononcer. Pour l’instant je ne constate qu’un petit maillon qui se bloque de temps en temps, rien de grave.
Pour ceux que cela inquiète, l’habitude de clipper le mousqueton sur la moto se prend aussi naturellement que celle de mettre sa ceinture en voiture.
J’ai fait chute en super motard (KTM 690 SMCR) 1 an après l’achat, j’ai perdu le contrôle de la moto et j’ai été éjecté. Je suis tombé lourdement (on est haut perché sur ce genre de motos) et l’airbag s’est déclenché avant que je ne touche le sol. Je n’ai eu aucune blessure sur les zones couvertes par l’air bag, uniquement de légers traumatismes à l’épaule, au genou gauche. Quelques minutes après m’être relevé, l’airbag a doucement amorcé son dégonflage sans que je n’aie à faire de manipulations.
J’ai commandé en rentrant chez moi un kit de réamorçage de l’air bag que j’ai reçu rapidement, j’ai pu remettre en service mon airbag en toute simplicité et continuer de l’utiliser car il n’était pas déchiré, juste un peu éraflé. C’est costaud !
Un an plus tard, en roadster cette fois ci, une motarde m’est rentrée dedans a faible vitesse alors que je m’arrêtais a un stop. J’ai voulu retenir la moto pour quelle ne tombe pas, en vain. Voulant rester debout et non me coucher sur la moto, le câble de l’airbag a été tiré trop fort et il s’est déclenché à l’arrière. Le déclencheur avant est resté amorcé. Cette fois ci, le dégonflage a mis beaucoup plus de temps pour une raison que j’ignore mais qui ne remet pas en doute son efficacité.
Pour conclure je ne regrette pas mon achat. Le prix peut certes nécessiter un sacrifice mais qu’est-ce par rapport aux séquelles qu’il peut éviter ? Je recommande ce type d’investissement à toutes personnes circulant en deux roues de petite ou grosse cylindrée. »
Nova Moto : quelques informations complémentaires.
1. Le temps de gonflage : 30 secondes au minimum, car le gilet airbag doit protéger de la chute, mais aussi de la glissade et du risque de toucher un obstacle (glissière, trottoir, arbre… même à faible allure). Dès que la cartouche est enlevée, il peut être réamorcé, si le choc est assez modéré pour ne laisser aucun doute quant à l’intégrité du matériel.
2. Le fait que dans le deuxième cas décrit, seul l’arrière s’est déclenché. Le gilet V2.0C et composé de 2 airbags, l’un à l’avant et l’autre à l’arrière. Chacun a son propre déclencheur, sa cartouche et son câble, reliés en Y sur un point de fixation à la moto. Très perfectionné, afin d’être le plus adapté au choc, le déclenchement s’effectuera avec une infime avance du côté d’où vient l’impact. Dans le cas décrit par Théophane, le déclenchement est très « statique » car il s’effectue à l’arrêt où le pilote tente d’éviter la chute de la machine, et c’est pour la raison décrite ci-dessus que le déclenchement s’est fait uniquement là où la traction s’est vraiment portée. Pour déclencher l’airbag il faut : 1 une force minimale (12 kg pour Motoairbag, ce qui permet aussi le déclenchement pour des petites chutes à l’arrêt qui peuvent aussi être dangereuses !) et une énergie, un élan comme vous pouvez le voir sur les vidéos de la playlist YouTube de novamototv.
Envie d’en savoir plus ? Prenez simplement contact : info@nova-moto.fr ou 0367101595 0648819557.
IMPORTANT pour vous ! N’oubliez pas de faire une opération de maintenance de votre Motoairbag tous les 4 ans, très belle route à vous, en toute sécurité!
Texte : Témoignage Théophane T. & Isabelle Maillet pour Nova Moto
Photos : Théophane T.