Un mois à peine avant ce Bol d’Or, Yannick Bureau, Team Manager, et Olivier Guionnet, Président de l’Association Team 18, confient à Nova Moto deux missions : celle d’accueillir et d’informer des partenaires du Team 18 du déroulement de la course, d’organiser leur visite « backstage » du Bol d’Or, et celle de compléter l’équipe de chronométrage/panneautage.
Pour quelqu’un qui suit ce team depuis 12 ans, dont 10 du bord de piste comme commissaire, et avec un lien de partenariat pour la troisième saison, depuis la création de Nova Moto fin 2011, c’est un formidable cadeau. Une marque de confiance aussi.
Mais d’abord une présentation de philosophie et la structure du Team 18 par son Team Manager -réalisation Sport Moteur.ca
Vivre la course de l’intérieur est une expérience hors normes, intense à tout point de vue, un vrai week-end d’endurance personnelle !
Après les essais de nuits de jeudi, et les qualifs de vendredi, arrivent les 38 heures de vigilance autour de la course, des moments de vie qui ne s’inventent pas : adrénaline, attention, émotions, du fou rire aux larmes. Tout y est.
Un partenaire (Nova Moto) qui en accueille d’autres est forcément un excellent moment de convivialité moto, d’échange autour de valeurs fortes que l’on partage avec le Team18. Quant au chrono… c’est juste un truc de dingue qu’être si fusionellement connectée au pilote et la Belle Rouge du 18 d’un côté, et au Team Manager, et ses instruction ultra-calculées de l’autre. Entre optimisation des ravitaillements et le risque de panne sèche, la marge n’est pas énorme, et tout le monde en a conscience. Ouf.
J’ai simplement découvert la vie non-stop au sein d’un team, avec des hommes et des femmes qui ne lèvent pas le pied (ou plutôt ne rendent pas la main) pendant plusieurs tours de cadran. Et ceci en toute discrétion, alors que ce que retient le public -et les sponsors – à juste titre, c’est le bal des relais, la machine et les pilotes en dynamique sur la piste et les images toujours impressionnantes de ravitaillements parfois presque au scalpel, et bien sûr les remises en état chrono ! Et les résultats.
A noter le travail remarquable de la nouvelle équipe de pilotes Axel Maurin, Stéphane Egea et Antonio Alarcos Torrente. Ce dernier découvrait cette piste de Magny-Cours nerveusement et physiquement très exigeante par cette météo.
L’issue nous la connaissons, 10H15 Stéphane Egea percuté par un autre concurrent au Château d’Eau, ramène la machine au box 31. Réparée, Antonio Alcaras repart, chute (heureusement sans gravité) accélérateur bloqué. Retour box, re-réparation, pour au final se rendre compte que la Belle Rouge a plus souffert lors de l’impact.
Verdict : bielle cassée, c’est la fin.
Ce qui reste ? Une remarquable performance, des temps impressionnants, Axel et Stéphane qui ont doublé des relais avec une régularité sans faille dans cette édition ponctuée par la valse des safety cars… La 5ème place fut même acquise pendant un temps. Autant de points sur lesquels capitaliser pour le reste de la saison !
Outre les clichés pris en coulisses, j’en profite pour faire un focus sur : le chronométrage (bien sûr !!) et une logistique qui m’a toujours interpelée : celle des pneumatiques.
Race !
Focus pneumatiques avec Léo
Maintenant, si vous souhaitez soutenir le Team 18 de la manière la plus concrète qui soit… rdv sur Team18.net ou par MP sur leur page F, à l’attention d’Olivier Guionnet. Les feuilles de temps sont formelles, la performance est bien là. Rendez-vous est pris à Oschersleben, où je dis « Hals und Beinbruch »
Texte et photos / vidéo : Isabelle Maillet