Les accidents en 2RM comprennent 2 phases :
• la perte de contrôle
• l’impact avec des obstacles.
C’est ce deuxième moment qui est à l’origine des chocs subis par le corps, le dos en particulier, et des traumatismes les plus sévères qui sont susceptibles de toucher la colonne vertébrale.
L’accidentologie moto identifie les blessures à la colonne vertébrale comme les plus graves, voire irréversibles.
Lors d’accidents qui impliquent de fortes décélérations, le déclenchement doit être quasi instantané pour être protecteur, et seuls un airbag monté en fixe sur le véhicule -à déclenchement par explosion comme dans l’automobile- se révèle efficace dans ce cas.
Dans la phase 2, lorsque le motocycliste est éjecté -cas le plus courant- le gilet airbag ne dispose que de quelques millisecondes pour percevoir l’impact et activer le système airbag, d’où l’importance du temps de déclenchement ! A noter qu’un système filaire (relié par câble à la moto) est une technologie très simple qui assure le déclenchement systématique de l’airbag lorsque s’amorce l’éjection de la moto.
• Gonflage ? Protection ! Ce qui saute aux yeux lors d’une démontration de déclenchement d’airbag, c’est le volume de gonflage. Or ce qui est primordial, c’est le degré de protection offert !
• Protection = Protéger d’un obstacle en absorbant un choc violent + filtrer l’énergie résiduelle du choc transmise au corps, la minimiser au maximum et résister à l’abrasion pendant la glisse. Pour finir, maintenir suffisamment de pression pour que la protection airbag protège pendant cette glissade (Motoairbag reste gonflé pendant plus de 30 secondes, puis se dégonfle progressivement pendant plus de 5 minutes).
• Norme Européenne EN1621/4:2013, nouvelle norme finalisée en octobre 2012, et validée le 14 mars 2013.