En raison de son format 24 heures, et pour peu que l’on ait la chance d’y rajouter les essais, une endurance comme les 24 Heures Moto a l’avantage d’offrir du temps pour découvrir la course par touches. Outre le suivi des équipes, des temps, des …faits de course, forcément, l’on peut ainsi profiter des belles trajectoires en se posant sur les différents spots qu’offre le Bugatti. De la rencontre aussi, parfois là où l’on ne l’attend pas : en ville sur un parking, ou au sein de teams légendaires.
Chaque course amène, à chaque fois, ces moments qui, pour certains, laissent une trace indélébile et crée ce lien très fort avec cette discipline. Alors, quand on a la chance, que ce soit comme commissaire, ou comme rédacteur, de vivre tout cela de l’intérieur comme de l’extérieur, alors, il faut le partager ! Vous me suivez ?
1. Priorité du jour : retrouver Antonio Alarcos, après sa chute aux qualif vendredi.
Opéré du poignet le vendredi après-midi à l’hôpital du Mans, il est libéré dès le samedi fin de matinée,et accompagne son équipe tout au long de la procédure de départ. Avant de quitter le Bugatti vers 16 heures pour reprendre la route vers Almería, vite un passage au contrôle technique où Mehdi lui retrouvera rapidement son casque MT Helmet carbon, qui repart avec lui en Espagne.
Sur ce cliché apparaissent, de gauche à droite : Mehdi, l’un de mes complices commissaires, ici au tech, Antonio, votre rédactrice, Antonio Alarcos (aussi) le papa.
Nous étions tous tellement heureux de voir Antonio revenir en endurance et à plus forte raison avec le Team 18 Sapeurs-Pompiers, ce qui compte maintenant, c’est de revenir très vite en pleine forme pour la suite : 24H de Barcelone sur le magnifique circuit de Catalunya ?
Alors à très vite Antonio !!
2. Les Teams suivis de près par Nova Moto :
Passer un moment avec les équipes de coeur et / ou partenaires, comme Team 18 Sapeurs-Pompiers, No Limits #44, Motobox #65, pour ma part, c’est plutôt en début de course une fois que le go est donné et que j’observe un petit rythme de croisière. Même si l’on sait que tout peut être remis en question d’un moment à l’autre, c’est généralement le moment « confortable » pour faire une petite visite. Après, on laisse passer les 24 heures, et on se reparle après 15H 😉
3. Quand l’Est se retrouve au Mans !
Quand des Francs-Comtois croisent une Alsacienne, forcément l’on échange sur :
1. Notre belle région, la nature, les montagnes, les lacs
2. Le fromage et le vin…
3. Quand on revient à la moto, si par hasard l’un des 2 lâche le mot Course de Côte (Barr), alors là, la petite discussion derrière l’hospitality pourrait durer des heures. Un énorme merci à mon amie Marie d’avoir insisté pour me présenter Guy Philippe, papa de Vincent Philippe. Appelé par le devoir de préparer son fils pour le prochain relais, Guy me propose gentiment une visite du box du SERT. L’émotion est très forte car jamais ô grand jamais je n’avais franchi ce box référent pour son histoire, ses performances dans la discipline, et d’autant plus forte que cette équipe a traversé de très fortes turbulences depuis un an, notamment avec la disparition d’Anthony Delhalle. D’ailleurs cette édition marque le retour de Dominique Méliand, alias « Chef » aux commandes, après un long « pit stop » médical. Du coup, impossible de ne pas partager avec vous !
4. Dernier sujet, les « flâneries » autour du circuit
Flâneries, car déambuler autour du circuit, même si on le connaît par coeur, est toujours un enchantement de voir les machines, les pilotes évoluer, fixer le repère de freinage, observer les postures, ou juste se laisser envahir par les sons et les odeurs : on ne s’en lasse pas !
5. L’accessoire incontournable du week-end : Hyperkewl gilet rafraîchissant !
Distribués depuis 2012, ces accessoires rafraîchissants permettent de supporter la chaleur avec un maximum de confort. Le fonctionnement est ultra-simple : passez le gilet ou l’accessoire (foulard, casquette) sous l’eau fraîche, le gel contenu dans l’article va se gorger d’eau et en mémoriser la température, puis restituer de la fraîcheur et réduire de 6°C à 12°C la température ambiante extérieure, et ce, entre 5 et 10 heures selon le niveau de température.
Texte et photos : Isabelle Maillet -en pleine forme, comme vous pouvez le lire ci-dessous ;)-
Photo d’Antonio Alarcos sur la ZX10 Kawasaki du Team 18 : David Reygondeau, The Right Shoot!, avec les félicitations et les remerciements de Nova Moto.